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La messe

J’y vais le samedi soir.

Au fond de moi, j’ai besoin de ce moment à l’église ou la chapelle, lieu de méditation, j’y vais en fait pour les lectures notamment l’évangile, la consécration et la communion.

 

Les églises sont quasi vides. On pourrait  me taxer de grenouille de bénitier. Regardez les visages qui prient, ils sont renfermés, peu souriants, et au mieux en paix et paisibles, nous sommes repliés sur nous-mêmes, non pas dans une  joie profonde.

La messe est donc une pratique ancestrale qui ne correspond absolument pas à l’enseignement et au message d’amour divin du Christ. 

 

Le Christ a transmis que nous sommes chacun un être divin, que nous sommes un temple. Il n’y a aucun besoin de temple, de cathédrale, de dogmes, de règles. L’amour véritable est source de Joie, de plénitude, d’harmonie.

 

La majorité des paroles, textes de la messe sont un message continu de culpabilité, de soumission, de demande de pardon car en fait nous serions des êtres impurs.

 

Je suis de plus en plus révoltée par la pauvreté des textes identiques à chaque messe. La culture de la culpabilité, du manque de puissance, de demande de pardon qui maintient le peuple soumis, obéissant dans la peur de la mort et de ne pas avoir la vie éternelle. Les moutons noirs demandent le pardon de leur faute pour aller au ciel. 

 

La messe devrait être Joie, Amour …. Un rassemblement chaleureux 

En participant à la messe nous commémorons  celui que l’on appelle le  fils de Dieu, nous devrions la considérer comme  un festin de roi dans la joie, la compassion, la transmission d’un amour. L’ambiance dépend bien sûr des chants, de la musique, du sermon ou homélie du prêtre.

Quand je tombe à la radio ou la TV sur une émission religieuse, protestante ou autre, je ressens souvent une énergie plus vivante et plus positive, un vrai sentiment d’enrichissement, d’éveil, de solidité. 

Pourtant c’est possible aussi dans l’église catholique.

Un prêtre africain avec lequel j’avais de contacts car je préparais les jeunes à la confirmation, me demanda si je pensais qu’une messe avec une chorale Gospel serait acceptée par les gens du village. Je lui ai répondu « foncez bon sang, cela ne peut que faire du bien, je ne vois pas ce qui pourrait se passer ». La chorale était vêtue de vêtements traditionnels, il y avait du rythme, des chants joyeux, de la vie, des Alléluia venant du cœur : une vraie célébration et des applaudissements pour finir.

 

Actuellement, réapparaissent des chants en latin. Pourquoi ? On retourne en arrière ?

Il faut savoir que la langue latine est vibratoirement et énergétiquement beaucoup plus puissante que la langue française et l’hébreu est encore plus puissant. Il faudrait cependant l’expliquer et mettre la traduction. 

 

Je constate aussi que certains textes liturgiques changent doucement dans le sens plus positif.

Serait-ce enfin  le pape François qui arrive à faire passer quelques messages.

 

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