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Autonomie Alimentaire- Moutons

Nous avons commencé avec deux brebis.

 

Pour avoir des agneaux, il faut bien sûr un papa, un bouc  et en plus, il doit être différent chaque année pour éviter la consanguinité. Pour 2 brebis, on ne va quand même pas en acheter. Nous les conduisions donc en laisse chez Jules.

La première année, nous avons gardé un jeune.

Nous totalisons trois mères qui avaient chacune donné naissance à deux agneaux.

Notre prairie est trop petite pour toute cette population.

Nous nous promenions dans le village,avec notre tribu, les mères en laisse et les petits qui suivent pour les amener dans une prairie plus grande.

Tout est loin d’être bénéfice. Nous apprenons cependant les lois de la nature. La Nature: sagesse, sélection,.... 

                                                                 Les plaisirs et les exigences.

Il faut se lever la nuit pour vérifier la mise-bas. En contrepartie, nous avons le plaisir d’avoir des jeunes agneaux qui gambadent, sautent et jouent dans la prairie.

Lorsqu’une mère s’occupe seulement d’un de ses petits et non du deuxième, faut-il laisser la nature agir?

Non, quelque part, on refuse et on prend le relais pour sauver ce nouveau-né.

On cherche rapidement du lait en poudre, le temps est compté et on le nourrit  au biberon toutes les deux heures jour et nuit.

En fin de compte, il est sauvé , cependant, il reste plus faible et finit par mourir.

 

Est-ce la raison pour laquelle elle ne l'a pas nourri ?

C'est ce qu'on appelle la sélection Naturelle?

Seuls les plus forts vivent ?

Difficile à accepter? Finalement, on se croit plus fort que la nature et elle a raison de nous.

 

 

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